Article la dépêche du 29/11/2018
lien article de la dépêche du 25 11 2018 sur l'exposition de Daniel Alda et Walter Jagueneau
https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/25/2913070-vagues-de-reve-aux-carmes.html
Daniel Despothuis, président de l'association Art plus, nichée à l'espace des arts des Carmes, l'avait annoncé : il a passé la main. Mais que l'on se rassure, l'aventure d'Arts plus à l'espace d'art contemporain des Carmes ne s'arrête pas pour autant. Une nouvelle équipe a pris la relève et mettra tout en œuvre pour que la qualité des expositions soit toujours au rendez-vous.
L'un des temps forts de la soirée, au-delà de la présentation des traditionnels rapports, était la présentation de la nouvelle équipe qui remplace le conseil d'administration démissionnaire, suivie par la discussion sur les nouveaux statuts de l'association et, bien sûr, la présentation du programme d'expositions 2018. Dans la nouvelle configuration il n'y a pas de président et tous les membres du conseil d'administration souhaitent fonctionner en commissions collégiales.
Le nouveau bureau est composé de Patrick Bassuet, Nicole Dellac, Odile Gallais, Bernard Brunet, Antoine Seel, Marie-Christine Fontaine, Sylvie Alonzo, Janine Mariette, Daniel Alda.
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La Dépêche
La Dépêche du Midi
Janek Nitkiewicz expose à la galerie d'art contemporain de Pamiers jusqu'au 29 septembre
© midinews 2014
«La trace qui advient est ma demeure aux souvenirs colorés de mon enfance» Janek Nitkiewicz est entré dans le monde de la peinture en suivant un parcours fait de rencontres, de silences, de méditations.
Ce psychanalyste, aujourd’hui à la retraite, s’exprime dans l’art de la calligraphie chinoise. L’artiste a découvert l’écriture avant de développer l’expression du geste parfait. Il se définit comme un artiste qui est en recherche de l’autre, au travers de ses rencontres qui lui apportent et lui donnent son savoir.
«Il faut saisir l’opportunité dans l’immédiat, savoir regarder, mais aussi savoir écouter que se soit le tumulte de la vie, ou ses silences. Calligraphier et peintre sont toujours un travail de deuil»
Mes plus sûrs amis que sont mes pinceaux, mon papier et mon encre . D’une voix très douce, posée, Janek parle de ses origines polonaises. Il a toujours privilégié la rencontre avec l’autre pour se situer dans la progression de son propre univers, pour assimiler la langue française dont il est amoureux. Dans l’art de la peinture et de la calligraphie, il se perfectionne aux côtés de Kitty Sabatier qui lui apprend à remettre en cause tout se qu’il sait pour entrer dans le geste.
Plus tard il a la chance de rencontrer une petite femme chinoise, qui a fui la révolution culturelle en se réfugiant en France, Madame Lao. De tous ses voyages, au Tibet, en Chine, à Katmandou, c’est au hasard de croisements avec d’autres personnes qu’il a continué à progresser sur son chemin artistique et humain. C’est ainsi qu’il partage sa retraite avec 14 de ses amis. Toujours se besoin de partager, d’aller vers l’autre, de donner pour recevoir, de ressentir et de partager.
L’art est en nous. Il y a 6 ans, Janek Nitkiewicz participe à sa première exposition, à Albi. Il reçoit 3 prix pour cette première participation: pourtant aujourd’hui à Pamiers, c’est la première fois qu’il expose dans une galerie, cependant il a déjà présenté des œuvres à la médiathèque de Pamiers.
«Une œuvre est une demeure aux souvenirs, on meurt en permanence, il faut savoir accepter de ne pas savoir, car le vécu nous remet toujours en question»
De ses rencontres avec les grands maîtres de la calligraphie il a appris la définition de la peinture traditionnelle chinoise: «Le Tch’an». Le souffle, le trait!
Le Tch’an comporte 7 nivaux, dont il faut apprendre à maîtriser la technique.
Janek Nitkiewicz explique «la liberté est issue de la rigueur, car on ne se remet pas en question, seul le vécu nous remet en question. Dans le geste parfait, d’un seul et unique mouvement, l’inattendue de la beauté interne m’enivre. On ne peut tricher avec le trait, la pratique du Tch’an ne pardonne aucune erreur!
Lorsque l’on est devant sa feuille de papier de murier et pas de riz contrairement aux idées reçues, le pinceau glisse et étale l’encre de Chine sans aucune reprise, sans retouche. Pour cela il faut, d’abord, intérioriser l’objet, le paysage. Devenir le négatif de ce que l’on veut réaliser ; ensuite, le projeter devant soi, pour arriver à la perfection. Peintre s’est accepter d’être délogé de sa tranquillité».
Janek Nitkiewicz ne peint qu’à l’encre de Chine et aux pigments naturels, pour lui, la reconnaissance véritable c’est le sourire heureux des Chinois qui découvrent, dans le travail d’un Occidental, leur propre culture.
En guise de conclusion, permettez-moi de vous narrer une anecdote vécue avec Janek Nitkiewicz, lors de notre rencontre. Un couple s’est arrêté sur le trottoir devant la vitrine de la galerie. La femme a fait une moue, qui n’a pas échappé au regard de Janek. Puis ils sont entrés, ont fait le tour de la galerie dans le silence feutré des salles.
Avant de sortir, ils sont venus saluer Janek Nitkiewicz en le remerciant pour son travail. La moue est devenue sourire timide et respectueux. Emu Janek Nitkiewicz leur a répondu que son grand bonheur était là, le plaisir qu’ils avaient eu dans cette découverte.
Comme il l’écrit «Au bout de mon pinceau s’est figée une perle de rosée»
AriègeNews
Pamiers (09) – Culture
La galerie des Carmes s'affiche plein cadre
Lors de la dernière inauguration, en présence d'Adrian Sségura, artiste peintre, Jean-Pierre Gillery, sous-préfet et Daniel Despothuis, attentifs et sensibles à la performance artistique./ Photo DDM L.P.
Balades oniriques, festival de couleurs où s'enchevêtrent les lignes de composition, les structures géométriques ont trouvé leur équilibre grâce à la galerie des Carmes. Un espace entièrement dédié à l'art contemporain, qui s'apprête à souffler sa troisième bougie sur les toiles. Cette expérience est un peu le fruit du hasard. Le pilote des lieux, Daniel Despothuis a été le premier en tant qu'artiste à afficher ses œuvres dans cet espace. Un point de départ réservé à la création artistique, où les tableaux, sculptures, photos, et parfois même les vidéos se succèdent au fil de l'année.
Des artistes de tout horizon
Devenue base incontournable des arts dans la cité appaméenne, la galerie dépasse aujourd'hui largement les frontières du département. Avec une exposition par mois, elle a réussi à trouver son rythme de croisière. Et ne se limitent pas à un seul type de création. Des affiches qui laissent exploser la lumière à ce qui ce fait de mieux en matière d'arts contemporains, tous y ont eu droit : Manu Martinez, Michelle Duchêne, Gerard H Garcia ou encore Olivier Vincent, Karl, György, ou Tristan Rà sont passés par la galerie de Pamiers. Laissant de la sorte leur empreinte, encore perceptible au public amateur d'arts, éternel voyageur au regard pétillant. «En matière d'arts, nous avons comblé un vide à Pamiers. Et le nombre de candidats aux expositions tout comme le public qui s'y presse les soirs de vernissage prouve combien cet espace manquait» pointe Daniel, prêt à encourager l'art à s'implanter, en Ariège. Plus encore sur une terre qui compte comme artistes, Joseph Espalioux, peintre de la lumière et professionnel inclassable.
L'espace des arts des Carmes garde aussi une vocation sociale, capable de créer une formidable aventure humaine, de tisser des liens mais aussi d'ouvrir de nouvelles portes. Aussi bien aux curieux, qu'aux professionnels ou aux véritables experts en la matière. Qui à n'en pas douter prennent du plaisir à explorer de nouveaux horizons dans la cité de Gabriel Fauré.
L.P.
La Dépêche du Midi
Adrian Ssegura en expo : culture espagnole et tradition chinoise
L'exposition d'Adrian Ssegura «Koï», est en ce moment même présentée à l'espace d'art des Carmes art contemporain de
Pamiers. Des peintures empreintes d'énergie positive et de bonnes vibrations, un peu comme ces poissons, qui illustrent la plupart des tableaux, dont la légende chinoise signifie qu'ils sont les
seuls à pouvoir remonter le fleuve jaune, avant de s'envoler vers le ciel puis se transformer en dragon. Tout un programme pour les amateurs de peinture qui pourront distinguer, à travers ces
tableaux, un héritage de la culture artistique espagnole et de la tradition ancestrale chinoise et japonaise. Après son passage aux États-Unis, à San Fransico puis par la galerie Roja de Séville
et l'Espace Suberviola de Bilbao, Adrian Ssegura, pour la première fois en France, affiche donc ses œuvres du 7 novembre au 6 décembre au 19, rue des Carmes à Pamiers. Tél. : 05 88 41 88
76.
La Dépêche du Midi
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